Lefschetz-Riemann-Roch theorem and coherent trace formula (Q1107588): Difference between revisions

Pour une groupe G agissant sur un schéma X sous des conditions convenables, on considère la catègorie abélienne des faisceaux cohérents sur X munis d'une action compatible avec celle de G sur X; la K-théorie algébrique qui s'en déduit est noteé G(G,X). L'objet de ce papier est de définie une K-homologie topologique équivariante \(G/\ell^{\nu^{Top}}(G,X)\) et de la comparer à \(G/\ell^{\nu}(G,X)\) (\(\ell\) premier fixé). La comparaison se fait à l'aide d'un théorème de Lefschetz-Riemann-Roch qui généralise celui de \textit{P. Baum}, \textit{W. Fulton} and \textit{G. Quart} [Acta Math. 143, 193-211 (1979; Zbl 0454.14009)]. Combinant ce dernier avec le thèorème de concentration de \textit{G. Segal} [Publ. Math., Inst. Hautes Étud. Sci. 34, 129-151 (1968; Zbl 0199.262)], l'A. obtient une formule des traces qui généralise la formule du point fixe de \textit{M. F. Atiyah} et \textit{R. Bott} [cf. par exemple, Ann. Math., II. Ser. 86, 374-407 (1967; Zbl 0161.432) et 88, 451-491 (1968; Zbl 0167.217)]. Le point essentiel est la comparaison donneé par le théorème de l'auteur lui-même [cf. Ann. Sci. Éc. Norm. Supér., IV. Sér. 18, 437-552 (1985; Zbl 0596.14012); 4.16] entre géométrie algébrique et topologie algébrique selon lequel \(G/\ell^{\nu^{Top}}(X)\simeq G/\ell^{\nu}(X)[\beta^{-1}]\) où \(\beta\) est l'élément de Bott rendu inversible par localisation.