Sur le dual d'un groupe de Lie résoluble exponentiel (Q791688): Difference between revisions

Un groupe de Lie \(G\) agit dans le dual \({\mathfrak g}^*\) de son algèbre de Lie \({\mathfrak g}\) par l'action coadjointe. Lorsque \(G\) est résoluble exponentiel, il existe une bijection entre l'espace des orbites \({\mathfrak g}^*/G\) et le dual unitaire \(\hat G\) de \(G\) [\textit{A. A. Kirillov}, Usp. Mat. Nauk 17, 57-110 (1962; Zbl 0106.250) et \textit{P. Bernat}, Ann. Sci. Éc. Norm. Sup. 82, 37-99 (1965; Zbl 0138.073)]. Elle se trouve continue, \(g^*/G\) étant muni de la topologie quotient et \(\hat G\) de la topologie de Fell, mais on ignore si elle est un homéomorphisme. Le fait s'est révélé affirmatif dans le cas nilpotent [\textit{I. D. Brown}, Ann. Sci. Éc. Norm. Sup. 6, 407-411 (1973; Zbl 0284.57026)] et dans le cas exponentiel avec une hypothèse de *-régularité [\textit{J. Boidol}, Invent. Math. 56, 231-238 (1980; Zbl 0423.22008)]. Pour un groupe exponentiel quelconque, on donne ici un résultat partiel: l'application est un homéomorphisme sur un ouvert partout dense.