Abelian varieties and algebraic independence. II: An abelian analogue of the Lindemann-Weierstrass theorem (Q1052378): Difference between revisions

From MaRDI portal
Importer (talk | contribs)
Created a new Item
 
Added link to MaRDI item.
links / mardi / namelinks / mardi / name
 

Revision as of 23:03, 30 January 2024

scientific article
Language Label Description Also known as
English
Abelian varieties and algebraic independence. II: An abelian analogue of the Lindemann-Weierstrass theorem
scientific article

    Statements

    Abelian varieties and algebraic independence. II: An abelian analogue of the Lindemann-Weierstrass theorem (English)
    0 references
    0 references
    1983
    0 references
    Le but de ce travail est d'établir un analogue du théorème de Lindemann-Weierstrass pour des variétés abéliennes. Par exemple, quand \(\wp\) est une fonction elliptique de Weierstrass avant des invariant \(g_2, g_3\) algébriques et admettant des multiplications complexes, si \(\alpha_1,\ldots, \alpha_n\) sont des nombres algébriques linéairement indépendants sur le corps des multiplications complexes de \(\wp\), alors les \(n\) nombres sont algébriquement indépendants sur \(\overline{\mathbb Q}\). Le théorème principal fait intervenir la notion de point propre que l'auteur avait déjà introduite dans ses travaux antérieurs [C. R. Acad. Sci., Paris, Sér. I 294, 257--259 (1982; Zbl 0498.14009); Invent. Math. 70, 289--318 (1983; Zbl 0503.10024)]. Soit \(A\) une variété abélienne simple définie sur le corps \(\overline{\mathbb Q}\) des nombres algébriques. Soit \(K\) un corps contenant \(k=\mathrm{End}_0 (A)\), de dimension \(d\geq 1\) sur \(k\). Soit \(\mathcal O\) un sous-anneau unitaire de \(\mathrm{End}\,A\), de rang \(r\) sur \(\mathbb Z\), et soit \(\Gamma\) un sous-\(\mathcal O\)-module de \(K\) de rang \(d\) engendrant \(K\) sur \(k\). On identifie \(\Gamma\) à une sous-algèbre de \(\mathrm{End}\,G\), avec \(G = A^d\), et on fait agir naturellement \(\Gamma\) sur l'espace tangent à l'origine \(T_G(\mathbb C)\) de \(G\). Un point \(p\) de \(G(\mathbb C)\) est dit fortement propre pour \(\Gamma\) s'il existe \(z\in T_G(\mathbb C)\), vecteur propre pour tous les éléments de \(\Gamma\), tel que \(\exp_G z=p\). Le théorème principal énonce alors que si \(p\in G(\mathbb C)\) est un point non nul fortement propre pour \(\Gamma\), qui appartient à l'image de \(T_G(\overline{\mathbb Q})\) par l'exponentielle de \(G\), alors la plus petite sous-variété algébrique \(X\) de \(G\) définie sur \(\overline{\mathbb Q}\) et contenant \(p\) a une dimension au moins égale à \(rd/2\). En particulier, quand \(A\) est une variété abélienne simple de type C. M., si on choisit \(\mathcal O=\mathrm{End}(A)\), on trouve \(X=G\). Dans le cas où \(A\) est de dimension 1, cela donne l'énoncé cité plus haut sur la fonction \(\wp\) de Weierstrass. La démonstration utilise certains outils introduits par l'auteur dans ses travaux antérieurs (loc. cit.), notamment la technique d'élimination. Elle utilise aussi un article de \textit{G. V. Chudnovsky}, où l'énoncé précédent sur la fonction \(\wp\) était déjà démontré pour les petites valeurs de \(n\) [Invent. Math. 61, 267--290 (1980; Zbl 0434.10024)]. Enfin une partie importante de la preuve consiste à établir un lemme de zéros, suivant la méthode introduite par Yu. V. Nesterenko et développée ensuite par W. D. Brownawell et D. W. Masser. Une autre démonstration de ces résultats, obtenue en partie indépendamment, a été publiée par \textit{G. Wüstholz} [Über das abelsche Analogon des Lindemannschen Satzes. I. Invent. Math. 72, 363--388 (1983; Zbl 0528.10024)].
    0 references
    abelian varieties
    0 references
    algebraic independence
    0 references
    analog of Lindemann-Weierstrass theorem
    0 references
    Weierstrass elliptic function
    0 references
    complex multiplication
    0 references
    zero lemmas
    0 references

    Identifiers

    0 references
    0 references
    0 references
    0 references
    0 references