Algebraic independence results related to linear recurrences (Q1282261): Difference between revisions

Cet article présente les dernier progrès d'une suite de travaux visant à prouver l'indépendance algébrique de sommes de séries d'inverses de termes d'une suite récurrente linéaire par la méthode de Mahler. On peut citer les résultats antérieurs de \textit{P.-G. Becker} et \textit{T. Töpfer} [Math. Nachr. 168, 5-17 (1994; Zbl 0835.11026)], \textit{K. Nishioka} [Monatsh. Math. 123, 135-148 (1997; Zbl 0870.11042)], \textit{K. Nishioka}, \textit{T.-A. Tanaka} et \textit{T. Toshimitsu} [Math. Nachr. 202, 97-108 (1999; Zbl 0939.11028)]. Un cas très particulier des résultats obtenus ici est l'indépendance algébrique des nombres \[ \sum_{k\geq 0}{1\over F^m_{F_k +h}} \] pour \(h\) et \(m\) entiers positifs, où \((F_k)\) est la suite de Fibonacci. La principale originalité de l'article est qu'il applique la méthode de Mahler à des fonctions de plusieurs variables. Dans ce cas des fonctions de plusieurs variables il est difficile de démontrer l'indépendance algébrique des fonctions considérées. Pour cela, l'auteur utilise ses théorèmes 1 et 2 qui montrent que certaines équations fonctionnelles du type Mahler n'ont pas de solutions rationnelles non triviales.