Infinitely divisible probabilities on discrete linear groups (Q1908212)

Les auteurs étendent un de leurs résultats [Invent. Math. 110, No. 2, 237-261 (1992; Zbl 0771.60007)]: le plongement d'une probabilité \(\mu\) \((\mu \in {\mathcal I} (G)\): indéfiniment divisible, donnée sur un sous-groupe \(G\) de \(\text{GL}(d,A)\), \(A\) corps des nombres algèbriques) en un demi-groupe continu \(\mu_t\). Ici \(\mu\) est donnée sur un groupe \(D\) discret et le Théorème 1.1 suppose \(D \subset G \subset \text{GL} (d,R)\), et donne \(\mu_t \subset D (\mu)\). \(G\) est comme dans (loc. cit.), finiment engendré (non néssessairement discret), et \(D (\mu)\) est le sous-groupe engendré par \(\text{supp} \mu\). Le Théorème 1.2 obtient le meilleur résultat lorsqu'on supprime la condition \(D \subset G\), en ce sens que \(\mu\) doit être ``translatée'', suivant \(\mu = z \theta_1 = \theta_1 z\) (un \(z \in\) centre \(Z(D (\mu))\) et divisible \((\varepsilon_z \in {\mathcal I} (\cdot))\) dans \(Z (\mu, D) = \{z : zy = yz\) pour tout \(y \in \text{supp} \mu\})\), de \(\theta_1\). C'est \(\theta_1\) qui se plonge en \(\theta_t \subset D (\mu)\). Cette translation est nécessaire comme le montre, in fine, la construction non triviale de \(D\) possédant des éléments divisibles. Par exemple \(x = - I\) \((I\) identité de \(D)\), alors \(\varepsilon_x\) n'est même pas ``rationnellement plongeable''. Les deux preuves utilisent le sous-groupe \(D(\mu) Z (\mu,D)\), et celle, complexe, du Théorème 1.2 un ``factor compactness theorem'', théorème de compacité des facteurs de \(\mu\) après projection dans \(D/Z (\mu,D)\), déduit du cas de (loc. cit.) où \(\mu\) est une loi quelconque dans \(G\) ``presque algèbrique''.