Spherical surfaces with conical points: systole inequality and moduli spaces with many connected components (Q2317436)
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scientific article
Language | Label | Description | Also known as |
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English | Spherical surfaces with conical points: systole inequality and moduli spaces with many connected components |
scientific article |
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Spherical surfaces with conical points: systole inequality and moduli spaces with many connected components (English)
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9 August 2019
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Étant donnée une surface compacte, connexe et orientée \(S\), une métrique sphérique sur \(S\) avec des singularités coniques d'angles \(2\pi\vartheta_{i}\) à \(n\) points marqués \(x_{i}\) est une métrique riemannienne de courbure égale à \(1\) dans le complémentaire des \(x_{i}\) et qui est isométrique au cône d'angle \(2\pi\vartheta_{j}\) dans un petit voisinage de \(x_{j}\) pour tout \(j\). Le but de cet article est d'étudier certaines propriétés topologiques de l'espace des modules des métriques sphériques avec des singularités coniques d'angles \(2\pi\vartheta_{i}\) en genre \(g\). Cet espace des modules est noté \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{g,n}(\boldsymbol{\vartheta})\). Le problème principal dans cette théorie est de savoir si l'application d'oubli de \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{g,n}(\boldsymbol{\vartheta})\) à \(\mathcal{M}_{g,n}\) est surjective. \textit{M. Troyanov} [Trans. Am. Math. Soc. 324, No. 2, 793--821 (1991; Zbl 0724.53023)] a fait un pas important dans cette direction en montrant la surjectivité de cette application sous certaines hypothèses entre la caractéristique d'Euler de la surface épointé et les angles \(\theta\). Sans ces hypothèses, de nombreux résultats sont connus, mais le tableau général reste mystérieux. Les théorèmes principaux de l'article sont les suivant. Le théorème A affirme que pour \(g\geq1\), l'espace des modules \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{g,n}(\boldsymbol{\vartheta})\) n'est pas vide. On peut alors se demander quelles sont les composantes connexes de \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{g,n}(\boldsymbol{\vartheta})\). Même si cette question reste ouverte en général, le théorème B affirme que de tels espaces peuvent posséder de nombreuses composantes connexes. Plus précisément, soient \(m\geq 0\), des entiers \(m_{1},m_{2},m_{3}\geq m\) et \(\epsilon_{1},\dots,\epsilon_{m} \in \left] 0, \frac{1}{2m+2} \right[\), alors pour \(\boldsymbol{\vartheta} = (\frac{1}{2}+m_{1},\frac{1}{2}+m_{2},\frac{1}{2}+m_{3},\epsilon_{1},\dots,\epsilon_{m})\) l'espace des modules \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{0,m+3}(\boldsymbol{\vartheta})\) possède au moins \(3^{m}\) composantes connexes. Le théorème C donne une inégalité entre la systole sphérique et la systole extrémale dans \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{g,n}(\boldsymbol{\vartheta})\) lorsque \(\boldsymbol{\vartheta}\) est dans le complémentaire d'une union explicite d'hyperplans. Avec l'aide de cette inégalité, les auteurs peuvent montrer un résultat de non-existance. Le théorème D montre que sauf dans deux exceptions, pour tout \((g,n)\) et pour toutes les structures conformes il existe un ouvert de \(\theta \in \mathbb{R}_{>0}^{n}\) tel que \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{g,n}(\theta)\) est non vide mais ne contient aucune métrique dans la structure conforme. Enfin, sous les hypothèses du théorème C, les auteurs prouvent dans le théorème E que l'application d'oubli de \(\mathcal{M}\mathrm{Sph}_{g,n}(\theta)\) vers \(\mathcal{M}_{g,n}\) est propre. Les preuves de ces résultats sont longues et je ne les décrirai pas ici. Toutefois, elles sont résumées dans l'excellente introduction de cet article. Celle-ci donne en outre le contexte de ce problème et énonce clairement les résultats. Je recommande donc la lecture de cette introduction à toute personne intéressée par le sujet.
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