Arithmetical notes. XIII: A sequel to note IV (Q2524589)

Soit \(n\) un entier positif arbitraire. Si \(n = p_1^{e_1} \cdots p_r^{e_r}\) \(p_1,\ldots,p_r\) étant les diviseurs premiers de \(n\), désignons par \(t(n)\) l'ordre de multiplicité le plus élevé de \(n\). Pour un entier positif arbitraire \(k\), soit \(n_k\) le nombre \(n/m\), \(m\) étant la plus grande puissance d'ordre \(k\) de \(n\). Soit encore \(t_k(n)\) l'ordre de multiplicité le plus élevé de \(n_k\). L'auteur définit deux suites d'entiers \(U_{k,s}\) et \(V_{k,s}\) de la manière suivante. Si \(s\) désigne un entier positif donné, \(U_{k,s}\) est l'ensemble des \(n\) pour lesquels \(t_k(n)<s\), et \(V_{k,s}\) l'ensemble des \(n\) pour lesquels \(t_k(n) = s\). Il démontre pour \(U_{k,s}(x)\), fonction énumérative de l'ensemble \(U_{k,s}\), le Théorème 1: Si \(1<s<k\), on a, pour \(x\ge 1\), \[ U_{k,s}(x) = [\zeta(k)/\zeta(s)]x + O(x^{1/s}),\] \(\zeta(s)\) étant la fonction \(\zeta\) de Riemann, et pour \(V_{k,s}(x)\), fonction énumérative de l'ensemble \(V_{k,s}\), le Théorème 2: Si \(1<s<k\), on a \[V_{k,s}(x) = c_{k,s}x + O(x^{1/s})\] avec \[ c_{k,s} = \zeta(k)(\zeta^{-1}(s+1) - \zeta^{-1}(s)) \quad\text{si }s<k-1, \] \[ c_{k,s} = 1 - \zeta(k)\zeta^{-1}(k-1) \quad\text{si }s=k-1; \] si \(k>2\), \[ V_{k,1}(x) = [\zeta(k)/\zeta(2)] x + O(x^{1/2}). \] En désignant par \(U_k\) l'ensemble des entiers \(n = p_1^{e_1} \cdots p_r^{e_r}\) pour lesquels \(e_i \not\equiv -1 \pmod k\), \(i=1,\ldots,r\), on a \(U_k = U_{k,k-1}\) si \(k>1\). \(U_k\) coïncide avec l'ensemble \(R_k\) de la note précédente [J. Tenn. Acad. Sci. 37, 119--120 (1962; Zbl 0147.29902)] et l'évaluation asymptotique de \(R_k(x)\) est retrouvée ici par \(U_k(x)\). Si \(V_k\) représente l'ensemble des \(n\) pour lesquels \(k\mid \tau(n)\) \(\tau(n)\) étant le nombre des diviseurs de \(n\), on a, \(k\) étant un nombre premier impair, \(V_k=V_{k,k-1}\). \(V_k\) coïncide avec l'ensemble \(S_k\) de la note susmentionnée, et l'évaluation asymptotique de \(S_k(x)\) est retrouvée ici par \(V_k(x)\). Ajoutons que l'auteur utilise dans la démonstration du théorème 1 un lemme généralisant l'identité arithmétique établie dans la note susmentionnée dont il donne ici une démonstration plus simple.